Lâcher prise, c’est abandonner cette illusion de contrôle, cette tension intérieure qui nous pousse à vouloir tout maîtriser, même l’incontrôlable.

J’ai longtemps cru que je pouvais tout gérer. Même les sentiments d’une femme qui s’acharnait à me séduire. J’avais beau lui dire non, elle persistait. Et plus elle insistait, plus je perdais pied.

La colère montait, l’incompréhension me rongeait. J’étais comme pris dans un filet invisible dont je ne trouvais pas l’issue. J’espérais qu’elle change, qu’elle comprenne, qu’elle cesse… mais rien ne venait.

Et à force, j’ai fini par tomber dans son jeu. Je suis devenu dépendant de cette attente.

Puis, un jour, quelque chose en moi a cédé. J’ai lâché. J’ai cessé de réagir, j’ai cessé d’y croire. J’ai commencé à la regarder autrement. Sans filtre. Sans espoir.

Et tout est devenu plus clair.

Lâcher prise ne m’a pas éloigné de moi. Au contraire. Cela m’a ramené à ce qui est essentiel : ma paix, ma dignité, ma liberté.

Ne pas lâcher prise, c’est s’attacher à une illusion, c’est vivre au rythme d’un combat intérieur qui ne nous appartient pas.

Lâcher prise, c’est choisir de ne plus être l’esclave de ce qu’on ne peut changer.

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